Nos désirs sont désordres

« Comment font ceux qui arrivent à avoir l'air chic même un dimanche soir ? On a tous cet air un peu hagard, le look un soupçon débraillé, le teint blafard sous la lumière néonisée du métro, l'impression écrite sur le visage de ne pas savoir ce qu'on fait ici. Mais non il y en a toujours, des irréductibles, qui même un dimanche soir sont coiffés, maquillées, la tenue étudiée. La valise assortie aux boucles d'oreilles. Honnêtement, je suis admirative. »

20/11/11

---

« Ça brûle. Elles pullulent, elles roulent, elles gesticulent. Les bulles. Elles coulent ces bulles. Julie joue. En boule petite Julie. La partie est finie. Mamie coud. Elle nous noue avec son tulle. Elle nous unis pour la vie. Où ? Ici. Pour ici. Pour toujours. La ville est vile, elle nous vole, nous le voulons. La roue glisse, elle s'immisce dans les prémices de vos esquisses. Système huilé comme une horloge Suisse. Qu'elle puisse. Oui, qu'elle puisse puiser dans ce puits. Ce puits qui nous suit, du bout de vous. Bout de nous. Bout de nuit. Boule de vie. Boule de suie. Lune qui jubile de nous lire fou. »

---

« Quand tu tournes un film avec toi dedans après tu connais ta tête, tes mimiques, toi de dos, quand tu rigoles, quand tu pleures. Quand tu vis. Mais c'est pas naturel de savoir comment tu es dans ta vie. Normalement tout ça ce sont des images dans ta tête, des représentations que tu te fais de toi même, souvent un peu différentes de la réalité. Mais c'est normal ce décalage. Alors tu dois sûrement devoir réapprendre à vivre en sachant comment tu es tout le temps, ça doit pas être facile tous les jours. »

28/11/11

---

Saoul et sans dessous, du sang dessus perle.